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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:54

Retrouvez en intégralité l'article paru ce jour dans le + du Nouvel Obs suite à la décision du candidat UMP de se retirer de la course aux élections législatives :

 

Par Cyril Juglaret
Conseiller municipal UMP d'Arles

LE PLUS. Arrivé sur la troisième marche du podium, Roland Chassain a jeté l'éponge. Le candidat UMP se désiste pour le second tour des élections législatives dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône au profit du candidat FN. Pour Cyril Jurgalet, élu UMP d'Arles, la question ne se pose pas. Le combat devait être mené jusqu'au bout.

Roland Chassain - ex-candidat aux éléctions législatives (B.HORVAT/AFP PHOTO)

Roland Chassain, candidat dans les Bouches-du-Rhône, s'est désisté pour le second tour des élections législatives (B.HORVAT/AFP PHOTO)

 

Les élections, c’est un peu comme un match de foot, on n’abandonne pas à la mi-temps. Il n’était pas question de discuter d’une alliance avec l’extrême-droite, ou avec de la gauche. Il fallait juste continuer le match.

 

À l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives, j’ai tout de suite appelé mon candidat, Roland Chassain, à se maintenir et à poursuivre le combat. Pour moi, rien n’était joué.

 

Ça sera l’UMP ou rien


Lundi, j’ai appris son abandon en écoutant France info. Je le regrette. Le jour-même, ma collègue, Muriel Boualem, et moi même, nous nous sommes positionnés : ça sera l’UMP ou rien. Je préfère prendre le risque d’une élection perdue que de ne pas respecter mes convictions.

 

Roland Chassain, de son côté, est libre de faire ce qu’il veut. C’est ça la magie du pluralisme politique. Moi, je ne me retrouve pas dans cette alliance. Si j’avais eu d’autres valeurs, oui il aurait pu être envisageable de faire alliance, mais ce n’est pas le cas.

 

Je ne me doutais absolument pas de ce qui allait se passer. Mais je ne peux pas non plus dire que j’ai été particulièrement surpris. La décision de Roland Chassain est stratégique. Quand on connaît le terrain et les forces en présences dans les Bouches du Rhône, cela peut faire partie de votre politique.

 

Si on a des valeurs, c’est pour les voir triompher


Je suis gaulliste, juppéiste, fillonniste. Je suis peut-être un "bébé" dans le monde de la politique, mais je reste convaincu par mon parti. Si on a des valeurs, c’est pour les voir triompher. C’est la première fois sur le territoire que l’UMP ne va pas au second tour d’une élection législative.

 

Je suis élu UMP et je crois toujours en mon parti. Je ne pense pas que le désistement de Roland Chassain change quelque chose pour les prochaines années. C’est un élu qui a parlé pour lui.

 

Personnellement je n’ai pas donné de consigne de vote, mais dimanche, je voterai blanc. Je veux porter mes idées jusqu’au bout.

 

Sentiment d’échec et frustration


Après ces élections législatives, j’ai le sentiment d’un échec. Il y a un côté frustrant de constater que nous aurions pu triompher. Avec son score, Roland Chassain (22,62%) était qualifié pour le second tour. Il n’a même pas essayé.

 

Étienne Mourut, candidat dans la 2e circonscription du Gard, a fait le choix de se maintenir pour le second tour. Je m’en félicite. Tout est une question de choix personnel au final.

 

À aucun moment je n’ai douté de la ligne de mon parti. Je m’y reconnais. Jean-François Coppé a eu raison de condamner la décision de Roland Chassain. Moi, je ne peux que la regretter.

 

Je revendique le "ni-ni"


Je n’ai ni les mêmes valeurs que le FN, ni celles du PS, ni celles du Front de gauche. L’autre jour, j’ai rencontré des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale. Je suis convaincu que si nous n’avons pas connu de guerre depuis, c’est grâce à l’Europe. Alors quand je vois les positions du FN sur l’Europe (repli sur soi, retour au franc), je sais que jamais je ne pourrais y adhérer.

 

D'un autre côté, je ne me retrouve pas dans les thèses, les idées et les valeurs de la gauche et de l'extrême-gauche que je combats quotidiennement dans ma ville d'Arles.

 

Je ne veux pas aller vers des thèses frontistes. Si les électeurs votent FN, c’est par adhésion ou par rejet du pouvoir en place. Notre travail est de les convaincre de revenir vers nous.

 

C'est pourquoi je comprends les déclarations de Nadine Morano. Un électeur du FN est un électeur avant tout. Lors d’une élection, il faut convaincre un maximum de personnes de voter pour vous.

 

Je ne peux pas la blâmer. Dans un match de foot, vous n’allez pas choisir quel ballon vous voulez réceptionner. L’objectif est toujours le même : mettre un but.

 

Et après ?


Il va falloir réfléchir à la suite, mais pas seulement du point de vue local, c’est au niveau national que cela se doit se faire. Il faut construire à l'intérieur de l'UMP.

 

Je suis pour un lien solidaire et je pense que Roland Chassain aurait dû écouter la base et les responsables politiques locaux. S’allier entre membres du parti reste le meilleur moyen de lutter contre le FN et faire en sorte qu’il n’existe plus.

 

En 2007, Nicolas Sarkozy avait réussi à vider le FN de sa substance. Actuellement le FN est en train de vider celle de l’UMP.

 

Les choses doivent changer. Les discours et les postures, c’est bien beau, mais les actes doivent suivre. Les Français ont besoin de réponses, et non des fausses réponses.

 

Propos recueillis par Louise Auvitu

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